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Prénom : Morgänn
Surnom : Parfois on l’appelle simplement : « La fée »
Age réel : 54 ans
Age physique : 27ans
Race: Fée
Métier : Ex-marraine magique pour gosses d’humains en détresse (actuellement en cavale).
Physique : Longiligne mais pas squelettique pour autant, il n’en reste pas moins que trois fois sur quatre, ses vêtement lui vont trop large et qu’il a tendance à flotter dedans. Son dos c’est toute une histoire, sans doute la plus belle partie de son corps. De la force y est visible et pourtant, la féline musculature du sommet soudain s’affine, si justement, à mesure que le regard glisse vers sa chute de reins légèrement rebondie, discrète dans ses pantalons amples. En observant sa silhouette puis sa démarche nonchalante, le paradoxe vous saute aux yeux : ce type envoie trop de signaux contraires. Sa virilité bien présente conjuguée à certains gestes typiques, gracieux, maniérés, sans doute trop féminins pour être honnêtes…et puis ce visage d’ange ? Ces yeux immenses, tellement expressifs, captivants ; ce fin nez à en faire pâlir plus d’une et puis cette bouche insolente, trop pulpeuse, presque indécente. Lorsqu’on le croise, qu’il semble blasé, malicieux ou intéressé, immanquablement, on le remarque …il laisse une étrange impression, c’est son petit coté magique sans doute ?
Question look, la plus part du temps, Morgänn s’habille comme un humain lambda. En réalité, cela il le fait depuis toujours, sans doute par habitude, à force de devoir dissimuler sa véritable nature tandis qu’il trainait ses guêtres aux cotés de ses ex-protégés mortels.
Mais lorsqu’il apparaît sous sa forme féerique, ses iris s’éclaircissent, sa peau nacrée prend une légère teinte dorée et tout son corps semble irradier d’une lueur d’ambre. Oh non, il n’a pas d’ailes, il n’en a pas besoin pour voler, la magie coule dans ses veines, elle fait partie intégrante de lui. Que dire de plus à son sujet ? Ah oui, la fée Morgänn n’est pas bien grande, 1,71m ça casse pas des briques par les temps qui courent, hein ? Pas très grand donc, pas moche mais pas super beau non plus, charismatique oui…et puis visiblement très nonchalant.
Caractère : Soupe-au-lait, râleur, casse-bonbons. Mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, la plus part du temps, ses ondes négatives et bien il se les gardes pour lui. Comprenez, ce type c’est la paresse incarnée. Et oui, il a tendance à la fermer et pourquoi madame ? Simplement pour avoir la paix, sa sacrosainte paix, ce calme et cette tranquillité qu’il affectionne par-dessus tout. Car bien sur, jouer des tours aux autres, il adore ça…mais voyez vous, ça fatigue. Donc la plus part du temps, la fée fait la grève, elle traine ses guêtres à droite à gauche puis fait son minimum…un peu comme l’ours du livre de la jungle quoi. Oh oui, il est zen en apparence mais ne vous y fiez pas, à l’intérieur c’est autre chose. Bouillonnant, cynique, il peut passer de la morosité la plus complète à la colère vindicative en un tour de main. Il suffit pour cela d’appuyer sur le mauvais bouton, même par mégarde. Et en parlant de bouton ma chère, il en existe plus d’un. Bien sur, on peut déjà mentionner sa taille : il se trouve trop petit et vu qu’il est à peine susceptible le bougre…Mais la où ça fait mal, c’est lorsqu’on lui parle de sa possible bissexualité qu’il refoule autant que faire ce peut. Sujet sensible pour Mr. qui joue les autruches et n’ose pas encore se confronter à la réalité de ses propres sentiments, même et surtout par rapport à son vécu.
Donc il fuit, encore et toujours : en cavale.
***
Histoire
Morgänn la fée naquit à l’aube, par un beau matin d’été. Les oiseaux chantaient, quelque part au cœur d’une forêt mystique à la végétation luxuriante, toute en lianes et hauts sommets. Ce jour là, il faisait chaud et lourd, pas un souffle de vent ne perçait à travers les arbres au feuillage dense. Flottant lentement dans les airs, une autre fée, Typhènn, extirpait avec douceur de son cocon magique, le corps du nouveau né : un beau jeune homme aux cheveux d’or. Et le voilà, né d’un caprice, d’un vœu sincère adressé à une source magique, son essence même liée à celle de la forêt qui l’a vu naitre, réplique exacte d’une fée…ou pas tout à fait ? Mais qu’importe. Heureuse, la femelle s’assoupi dans les feuillages, un frêle sourire aux lèvres, inconsciente de toute la portée de son souhait fatidique, elle qui n’avait rêvé que d’un compagnon ou d’une compagne, pouvait-elle s’imaginer qu’en aval, il y aurait des conséquences ?
Typhènn chérissait les humains. Elle passait beaucoup de temps en leur compagnie, à les observer discrètement, à les protéger même, le cas échéant. Au fil des années, elle s’était forgé son propre code de conduite, marraine autoproclamée de nombreux bébés, fragiles, sur qui elle gardait un œil bienveillant. C’est tout naturellement qu’elle orienta le jeune Morgänn vers cette voie sans que celui-ci ne puisse réellement comprendre « le pourquoi de la chose ». Ne sachant pas spécialement ce qu’était supposé faire une fée au quotidien, il cru aux boniments de sa tutrice et, à son tour, se mit à jouer les marraines-bonne-fée comme Typhènn s’empressa de le lui enseigner.
Au départ innocent, les premières années furent les plus belles et les plus douces. Morgänn avait beau ressembler à un adulte, il n’en restait pas moins un enfant dans sa tête et dans son âme, si naïf et obéissant. Typhènn en fut ravie, la malheureuse. Elle s’était imaginé que cela durerait toujours mais plus les années passaient plus elle en prenait pour son grade. De déceptions en déceptions, de disputes en disputes, elle fut bien obligée d’admettre finalement qu’il y avait un truc qui n’allait pas chez cette fée et qu’elle s’était bel et bien faite avoir sur la qualité de la marchandise. Oh bien sur, elle essaya de renvoyer le « colis », en désespoir de cause, mais rien n’y fit, Morgänn était là pour le meilleur et surtout pour le pire, il refusa obstinément de refaire fusionner son essence avec celle de la forêt, il s’était beaucoup trop attaché à la vie pour cela…et puis c’était aussi, il faut bien l’avouer, par pur esprit de contradiction.
Pour s’en débarrasser, la bienveillante fée au sourire email diamant, décida qu’il était temps pour son disciple de voler de ses propres ailes et de partir en mission, seul, dorénavant. Mais bien sur, notre paresseux national ne fut pas dupe, il sentait bien que sa tante essayait simplement de l’éloigner au maximum même si elle clamait haut et fort le contraire. Déjà déçu et brisé à l’intérieur, un tel comportement ne fit que le conforter dans ses doutes et sa douleur : du rejet, des trahisons et de la haine hypocrite.
Suite à une discussion fort houleuse, Typhènn confia une ultime mission à son protégé, tout en luis annonçant que si il échouait, il serait irrémédiablement renvoyé à la source mystique d’où elle l’avait extirpé. Dans son emportement, Morgänn commit l’erreur d’accepter, il signa ce pacte de son sang, scellant son destin.
Morgänn fut donc envoyé auprès d’un jeune humain, futur prodige si on en croyait les augures. Fraichement né à l’époque, le bébé n’avait en apparence rien de particulier qui aurait pu susciter de l’intérêt : il était pauvre, famélique et sale. A contre cœur, les premières années, invisible grâce à la magie, notre fée en charge resta aux cotés de son petit protégé, le surveillant de loin, plutôt distraitement en fait. Léonard, c’était son nom, failli y passer à de nombreuses reprises, le malheureux, son parcours fut tout sauf aisé…Sa marraine étant ce qu’elle était, le petit humain ne pu vraisemblablement pas compter sur elle pour s’en sortir dans les moments difficiles.
Mais un enfant, ça a tendance à grandir et si celui-ci s’est démené pour survivre, en luttant de toutes ses forces, alors il y a fort à parier qu’un jour il aura l’âme d’un conquérant. Mais ne nous méprenons pas, Léo avait certes le cœur noble, véritable lion sauvage, mais il n’avait rien, oh rien, d’un redoutable et puissant guerrier. Car voyez vous, Léonard était artiste, virtuose du pinceau, peintre émérite. Grand, un peu dégingandé, un peu enrobé…oui mais génial et un peu fou, comme le sont la plus part des génies. Peu à peu, sous les traits d’un simple humain, Morgänn s’immisça dans la vie de son protégé en se faisant passer pour son nouveau voisin de palier. A 23 ans, Léo avait tout d’un asocial, il ne vivait que pour ses peintures. La fée, quand à elle, était plutôt du genre antisocial, si vous me suivez, le genre à perdre rapidement son sang froid. Quelles étaient les probabilités pour que ce duo fonctionne ? Sans doutes proches de zéro, et pourtant.
Morgänn enviait tellement l’artiste, son talent, sa particularité, cet « éclat véritable ». Lorsque celui-ci peignait, comme en transe, complètement possédé par son art et sa vision du monde, la fée pouvait rester des heures à l’observer, en silence, hypnotisée. Son cœur battait la chamade, il aurait pu, là, se lever et …mais à quoi songeait-il au juste ? Désir bridé, mensonge, déni. Faire l’autruche, se voiler la face, c’était sa spécialité. Alors, il restait là, passif, comme d’habitude, contemplatif, songeur. Ce petit manège aurait pu durer encore longtemps mais c’était sans compter sur l’intervention de Typhènn. Depuis le temps, Morgänn l’avait pratiquement oubliée, pourtant lorsqu’il la revit, lorsqu’elle se remit à plaisanter si « innocemment » comme elle le faisait à l’époque, il sentit la colère puis la rage monter peu à peu en lui.
Puis la goute d’eau fit déborder le vase, les allusions sur sa sexualité débridée pleuvaient et les folles nuits passées dans les bras de son amant. Car oui, bien sur que cela sautait aux yeux, leur attirance physique était indéniable. A mesure qu’elle piaillait, la belle brune aux dents étincelantes ne semblait pas réaliser que le teint de son interlocuteur passait du blanc nacre au rouge pivoine. Pourquoi « ces mots dans cette bouche », avaient-ils le don de l’irriter à ce point ? Peut-être parce que c’était « elle » justement...? Toujours est-il que l’autruche ne parvenait plus à le supporter, connaissant son degré de patience oh combien élevé, autant vous dire que cela ne dura pas. Il l’a frappa de la tête, de toute ses forces, oui, cet abruti lui explosa le nez.
Scène des plus cocasse, la jeune femme à terre dans une flaque de sang, le corps meurtri par la douleur et debout, juste au dessus d’elle, le blondinet en rage, prêt à la frapper de nouveau si celle-ci avait le malheur de se relever. « Je te hais ». Sa voix résonne, pleine de mépris, froide, tranchante comme l’acier. Puis il tourne les talons, les poings serrés, il quitte la pièce puis la ville puis le pays…Il part, s’éloigne d’elle, de lui, de ses problèmes…du moins c’est ce qu’il croit, le lâche.
Et voilà, l’autruche qui s’enfuit le plus loin possible…et croyez-le ou non, ça court vite ce genre de volatile.
***
Autres: En tant que Fée, Morgänn pratique la magie.
- Quelques sorts basiques : hypnose, illusions, invisibilité.
- Il sait également préparer quelques philtres, par exemple : d’amour, de santé, soin, etc.
- Il a la capacité de voler / flotter dans les airs.
- Faible dont de voyance, quelques flashs.
Dim 6 Juil - 4:01
